Le projet
agrivoltaique
La dimension agricole au cœur du projet
Pour être considéré comme relevant de l’agrivoltaïsme et se voir autorisé par le Préfet, un projet doit :
- Permettre de maintenir le rendement agricole des parcelles concernées à au moins 90% de ce qu’il était avant l’installation ;
- Fournir un revenu agricole durable et significatif ;
- Rendre un ou plusieurs services agricoles en capacité d’améliorer la production globale sur l’exploitation.
L’amélioration
du bien-être
animal
C’est le service principal recherché pour le projet agrivoltaïque de l’Araucaria
La protection
contre les
aléas
L’amélioration
du potentiel
et de l’impact
agronomiques
L’adaptation
au changement
climatique
De plus le projet agricole doit s’inscrire dans la durée, car les panneaux ne peuvent pas continuer à être exploités si le les parcelles en dessous ne sont plus utilisées pour une production agricole.
Aujourd’hui, Éric Viardet et Marina Bourlon élèvent pour leur viande une soixantaine de bovins, dont 30 vaches allaitantes de race Black Angus, en bio. Le troupeau est nourri sur un mode extensif, sur le modèle dit « tout herbe » qui consiste à privilégier le pâturage la majeure partie de l’année, et à compléter leur alimentation par du foin issu de la fauche pratiquée sur la ferme et par des céréales – protéagineux immatures (pois, féverole, lupins) durant les mois d’hiver.
Le projet doit leur permettre de maintenir cette activité d’élevage à taille humaine, tout en offrant un confort accru à leur troupeau. Grâce à l’abri offert par les panneaux, il pourra pâturer dans les prés une grande partie de l’année, dans des conditions optimales (protection contre les intempéries et les fortes chaleurs).
Avec la perspective d’une transmission familiale à la prochaine génération, ce projet s’inscrit dans une démarche de long terme pour la préservation de ce modèle extensif et vertueux.
Du sur-mesure pour le GAEC de l’ARAUCARIA
Le quotidien de nos éleveurs a fait l’objet de nombreuses heures d’échange avec l’expert agricole de l’équipe projet et le bureau d’étude spécialisé, pour concevoir un parc faisant passer le confort d’utilisation des parcelles au premier plan, et ce tant pour eux que pour leur troupeau.
Une
implantation
aérée
implantation
aérée
Les bêtes resteront libres de circuler dans les champs, en s’abritant ou non sous les panneaux quand elles le souhaitent.
Les panneaux resteront à l’horizontale pendant le pâturage des bêtes, et pourront s’incliner pour suivre la course du soleil ou laisser les engins agricoles passer le reste du temps.
Aujourd’hui, la réglementation prévoit de laisser à minima 4 m entre les panneaux pour de l’élevage bovin. Ici, l’équipe projet a choisi des doubler cet espacement pour un confort maximal des animaux.
Sur les 30 hectares de zone d’étude initiale, 24 hectares seront au final clôturés, les panneaux solaires recouvrant seulement 3,4 hectares.
Une
conception
attentive
aux détails
conception
attentive
aux détails
Plutôt que de clôturer l’ensemble du parc d’un seul tenant, les exploitants et Verso Energy ont réfléchi à une implantation des panneaux permettant de créer différents petits îlots, appelés « paddocks ». En plus de respecter les chemins et haies existantes, cette subdivision des pâturages permettra de gérer plus simplement la pousse de l’herbe en mettant en place une rotation du troupeau sur les différents paddocks.
Chaque îlot ainsi créé sera équipé de tout le nécessaire afin que cette rotation n’entraine pas de tâches supplémentaires pour les exploitants (abreuvoirs, brosses en accès libre pour le confort des vaches…).
L’intégration paysagère
Le constat
partagé
partagé
Le travail du bureau d’étude paysagiste, complété avec les échanges de terrain auprès des riverains et des associations d’usagers de la zone (randonneurs, chasseurs), a pu montrer que :
- Tant depuis les sentiers qui sillonnent le bois de Kerbeskont que depuis le canal de Nantes à Brest, la visibilité sur le parc agrivoltaïque serait presque nulle à la faveur des « masques paysagers » créés par les zones boisées.
- Les principaux enjeux paysagers se situent sur les portions de la route D790 et de la route de Troch’Haor qui traversent et longent la zone du projet, où la visibilité sur le parc sera forte.
Sur ces zones plus exposées, Verso Energy s’engage à planter systématiquement des haies en bordure de parcelles, en privilégiant des essences locales et adaptées au mieux à l’environnement. Ces plantations participeront à limiter les vues directes sur les panneaux.
De plus, malgré le surcoût occasionné, l’équipe projet a fait le choix de privilégier une clôture de type agricole, avec du grillage à mouton et des piquets en bois, pour s’intégrer de manière harmonieuse dans le paysage existant
Enfin, pour que chacun puisse se représenter le futur parc agrivoltaïque dans le paysage, Verso a choisi d’aller au-delà de ces seules obligations réglementaires, en faisant réaliser par un bureau d’étude paysagiste une série de photomontages.
Le choix des points depuis lesquels réaliser ces photomontages a été discuté avec les riverains les plus proches et les usagers de la zone (associations de randonneurs, chasseurs), pour bénéficier d’un regard encore plus proche du terrain. Il s’agit des points rouges sur la carte ci-dessous :
Les mesures
pour
améliorer
l’intégration
dans le
paysage
Pour chaque point, deux ou trois photographies sont ainsi produites :
- Le site actuel ;
- Le site équipé de panneaux ;
- Le site équipé de panneaux après la pousse des haies le cas échéant.
1 - Vue depuis le Nord avec les haies de masquage
1 -Vue depuis le Nord avec le parc agrivoltaïque
1 - Vue depuis le Nord aujourd'hui
2 - Vue depuis Megoed avec le parc agrivoltaïque (pas de visibilité)
2 - Vue depuis Megoed aujourd'hui
3 - Vue depuis le Nord avec les haies de masquage
3 - Vue depuis le Nord avec le parc agrivoltaïque
3 - Vue depuis le Nord aujourd'hui
4 - Vue depuis la D790 avec le parc agrivoltaïque
4 - Vue depuis la D790 aujourd'hui
5 - Vue depuis la D790 avec les haies de masquage
5 - Vue depuis la D790 avec le parc agrivoltaïque
5 - Vue depuis la D790 aujourd'hui
6 - Vue depuis le canal Nantes à Brest avec le parc agrivoltaïque
6 - Vue depuis le canal Nantes à Brest aujourd'hui
La production d’énergie verte
Les objectifs de transition énergétique doivent se décliner à tous les échelons ! Le parc agrivoltaïque participera, à son échelle, à la transition énergétique du territoire.
1994 tonnes
de CO2 évitées par an
8,4 GWh/an
de production annuelle d’électricité, soit l’équivalent de la consommation de 1737 foyers
x 7
La Bretagne, qui importe toujours environ 2/3 de l’électricité qu’elle consomme, ambitionne de multiplier par 7 sa production d’énergies renouvelables entre 2012 et 2040.
10%
Ce parc représentera une augmentation de 10% de la production photovoltaïque dans le département des Côtes d’Armor en 2023*
* 77,39 GWh – Source Observatoire Local de l’Environnement Bretagne